Le Tage (Rio Tejo)

Le 29 Septembre, après une douzaine de jour au mouillage, il est temps de quitter Cascais et de rejoindre notre port d’automnage de Lisbonne, en l’occurence la marina « Parque das Naçoes » à l’est de la ville. Cette escale n’était pas prévue au moment de l’élaboration du projet, mais comme la vie est rarement un long fleuve tranquille, nous sommes contraints à une parenthèse que nous pourrons normalement refermer à la mi-Novembre. En attendant donc de mettre le cap sur les Canaries, nous remontons le Tage. La navigation sur le fleuve ne présente pas de difficultés particulières, sous réserve de profiter de la marée pour arriver à l’étale de pleine mer à la marina.

L’embouchure du Tage est encadré au nord par le Fort Sao Julião et au sud par l’ilot du Forte Bugio.

 

 

 

En aval du pont du 25 Avril, la tour de Belem et le monument des découvreurs (Padrão dos Descobrimentos) marquent l’emplacement d’où partaient les caravelles vers l’Inde et le nouveau monde.

 

 

Deux réalisations de la dictature salazariste, le Pont du 25 Avril (ex Pont Salazar) et le Christ-roi, érigé pour remercier Dieu (qui n’en demandait sans doute pas tant) d’avoir épargné le Portugal pendant la seconde guerre mondiale.

Pont du 25 Avril (Ponte 25 de Abril)

Praça do Comercio et Castelo São Jorge

Après 3 heures de navigation, nous arrivons à la marina Parque des Naçoes*. Celle-ci est située en bordure du site de l’exposition universelle de 1998, en aval du pont Vasco de Gama qui enjambe la « Mer de Paille » (zone ou le Tage s’élargit). L’accueil des marinheiros  et du personnel administratif est cordial et nous rejoignons l’emplacement qui nous est attribué pour quelques semaines. Nous avons opté pour cette marina car elle est proche de l’aéroport et le centre ville est facilement accessible en bus ou en métro.

 

* Info pratique: Pour Carbonara, d’Octobre à Avril (hiver 2017/18), le tarif est de 420€/mois (compte tenu des 20% de remise STW).