Saison 2 / J-10

Le départ approche et, avec le carénage, les préparatifs s’achèvent. Le bateau est dans la même configuration que la saison dernière, mais nous avons profité de l’hiver pour optimiser certains équipements. En plus des travaux d’entretien courant et de ceux mentionnés dans le précédent article (remplacement du moteur et renforcement du maintien de la mèche du safran), nous avons principalement:

– Installé la trinquette sur un enrouleur
– Modifié la découpe des planchers du carré pour les rendre plus facilement manipulables et faciliter l’accès aux fonds
– Installé des fargues dans les placards pour éviter qu’ils ne se vident au roulis ou à la gîte
– Remplacé les mains courantes du rouf, car elles étaient sous-dimensionnées (trop souples et l’une d’elle était cassée)
– Monté une tablette sur la colonne de barre
– Remplacé et modifié les filières hautes afin que lorsque le génois est tangonné, l’écoute ne se cisaille pas sur celles-ci (parties ouvrantes avec mousquetons)
– Installé un nouvel ordinateur de bord (Rasberry Pi, connecté sur le transpondeur AIS), pour doubler le Minix

De plus, à la lumière de l’expérience de la saison dernière, pour tenter de retarder l’apparition de salissures sur la carène, nous avons soigné son traitement, avec 2 couches de matrice dure puis 2 couches d’érodable.

Concernant l’autonomie, les choix que nous avions fait se sont avérés parfaitement adaptés pour le type de navigation envisagée. Nous avons juste approvisionné un second Aquagen (hydrogénérateur), avec sa turbine, afin de parer une perte éventuelle. Donc, pas de groupe électrogène fixe, pas de panneaux solaires ni de dessalinisateur.

Quelques sorties en mer nous ont permis de contrôler les nouveaux équipements et notamment d’adapter le pas de l’hélice (J-Prop) au nouveau moteur.

Voila, notre bateau de série a maintenant l’allure d’un voilier de voyage. Toutefois, il nous manque encore quelques équipements pour être reconnus par nos pairs: la planche avec les jerricans dans les filières et le portique pour les filets à bananes, mais je doute que nous n’atteignions jamais ce niveau d’excellence.