Retour en Galice ou . . . La route du Gazole
Publié le 29 juillet 2020Partis le 21 Juillet de Ponta Delgada, avec l’espoir (peu motivé) que les conditions anticycloniques persistantes deviennent plus favorables, nous avons fait route au Nord, au moteur durant 50 heures, afin de nous extirper de cette zone de hautes pressions au Nord des Açores. Nous avons pu récupérer des vents faibles de Sud-Ouest durant une journée, mais du fait d’une dorsale s’étirant alors vers le Golfe de Gascogne, nous avons traversé, au moteur, une nouvelle zone de calme. Ensuite, le vent s’est établi, d’abord mollement, de secteur Ouest, puis de façon plus soutenu de secteur Nord, sur la fin du parcours.
Heureusement, maintenant habitués à ce trajet, nous avions fait des provisions de gazole qui nous ont évité de rester encalminés. Pour l’anecdote, le lendemain du départ, nous avons croisé un voilier qui était planté là depuis 11 jours (il avait fait le choix de naviguer sans moteur et avait déjà mis 42 jours entre Pointe à Pitre et Florès).
La sollicitation intensive du moteur nous a fait prendre conscience qu’avec la nouvelle motorisation, nous avions un problème de consommation. En effet, celle-ci est de 50% plus élevée (3.3 l/h au lieu de 2.2 l/h) qu’avec l’ancien moteur, pour des performances identiques. Un problème auquel il faudra trouver une solution cet hiver (Hélice?) car il affecte notre autonomie et accessoirement, nos finances.
Nous voici donc de retour en Galice (Ria de Camariñas), un an après, pour terminer notre boucle en Atlantique. Malgré des conditions sanitaires qui ont amputé une partie de notre programme (Iles Vierges) et nous ont immobilisés plusieurs semaines, le loch affiche 10 000 milles de plus. Notre intention pour les jours à venir est de remonter tranquillement jusqu’à Viveiro ou Gijon, puis, selon la date et la météo, de traverser sur l’ïle de Ré, Yeu ou Arzal.