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Porto Santo

Publié le 21 août 2019

Les promenades ibériques n’ont qu’un temps, il nous faut maintenant songer à reprendre notre navigation vers les îles de l’Atlantique. Compte tenu de la situation météo (pas de vent entre le sud de la péninsule et le Maroc puis vents forts au large), nous avons décidé de retourner sur Portimao afin d’attendre de bonnes conditions pour la traversée sur Porto Santo. Après 24 heures d’une navigation dans des petits airs, parfois contraires, et une nuit au mouillage, nous avons mis le cap vers l’archipel de Madère. Comme prévu, dès que nous avons quitté la zone située sous le cap St Vincent, nous avons eu 24 heures de navigation sportive, au grand largue, avec 25 à 30 nds de vent et une mer en conséquence . Le lendemain, les éléments se sont apaisés pour nous offrir des conditions quasi idéales (grand largue pour 20 nds de vent) puis le dernier jour, le vent a encore faibli et venant de l’arrière, nous avons mis plus de 20 heures pour faire les 100 derniers milles. Au petit matin du 3ème jour, nous avons aperçu les feux puis les sommets de l’île de Porto Santo.

 

Porto Santo est une petite île située à une vingtaine de milles au Nord-Est de Madère. Assez basse, elle est aride alors que sa grande soeur est verdoyante, mais elle a deux atouts majeurs. Pour les Madèriens, une grande plage (la seule de l’archipel) qui s’étend sur près de 9 Kms , et pour les plaisanciers, une petite marina qui est sans doute la plus sympathique de ce coin d’Atlantique*. Pour des raisons mystérieuses, il existe des endroits comme ça, favorisés, où la vie semble plus facile et où se créent des communautés de voyageurs. On retrouve ce type d’atmosphère à Praia da Vitoria, à Terceira, aux Açores.

 

 

La petite capitale de l’île, Vila Baleira, ne présente pas d’intérêt particulier, si ce n’est la présence de la maison de Christophe Colomb qui séjourna quelques années sur l’île.

Vue de la côte sud, depuis les hauteurs de l’île.

Le port, avec son mouillage et sa petite marina.

Comme ceux qui montent au belvédère en minivélo ne doivent pas être légion, j’ai tenu à immortaliser l’évènement.

La pointe Est de l’île, avec l’Ilheu de Cima, et en bas à droite, l’unité expérimentale de captation du CO² par les algues. Réalité scientifique ou captation de fonds européens?

Sur les points hauts de l’île, les moulins qui servaient jadis pour le traitement des céréales. On trouve encore dans les villages, des silos enterrés que les îliens utilisaient pour dissimuler les récoltes en prévision des pillages. Aujourd’hui, toute agriculture semble avoir été abandonnée et le tourisme est la plus importante activité de l’île.

*Infos pratiques: Alors que bien souvent, les tarifs pratiqués par les marinas vous incitent à partir, à Porto Santo, vous avez envie de rester. Pour Carbonara, 40 €/jour ou 152 €/mois (même tarif que lors de notre précédent passage en 2016).

Commentaire de l'article Porto Santo

  • Florence dit :

    Coucou de fa dièse
    Arrivés à 4h00 du matin mercredi à Viveiro… Mouillage et petit dodo avant d’entrer dans la marina.
    Merci pour les superbes photos encore encore !!
    Flo et Bruno

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