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Pause morue à Povoa

Publié le 12 août 2021

Voici quelques jours que nous sommes à Povoa de Varzim, port de pêche et station balnéaire au nord de Porto. Nous avons quitté le port d’Arzal le 11 Juillet dans la soirée et après une escale de 2 jours dans l’anse d’An Dro, à l’est de Belle-Ile pour attendre des conditions favorables, nous avons mis le cap sur la Galice.

Coucher de soleil sur le Golfe.

Eh oui, encore l’Espagne car nous aimons ce pays et sa culture et, qu’après avoir subi les rigueurs de l’hiver en Bretagne nous avions envie de conditions plus clémentes. Du fait du contexte épidémique, nous n’avons pas de projet particulier et avons décidé de naviguer au gré de nos envies et des éventuelles contraintes qui s’imposeront. Au départ, nous ne nous interdisions pas une petite Transat pour passer l’hiver sous les tropiques, mais compte tenu de la situation sanitaire actuelle aux Antilles, notre horizon se limite aux Canaries où nous comptons passer quelques mois.
Pour en revenir à notre traversée du Golfe de Gascogne, nous avons eu des conditions idéales avec un vent de secteur Nord-Ouest dynamique sur la première moitié du trajet (les 100 premiers miles avalés en moins de 12 heures) et après une petite zone de transition, le vent s’est établi au Nord-Est puis à Est sur la fin du parcours. Avec 44 heures de traversée de mouillage (port An Dro) à mouillage (Viveiro), nous avons établi notre nouveau record.
Après une escale de 2 jours à Viveiro, un mouillage à Cedeira et une nuit à La Corogne, nous avons rejoint Muxia au nord du Cap Finistère. Malheureusement, une petite dépression était centrée sur cette zone durant toute cette période et ce fût le plus souvent, risée « Vetus » sur mer d’huile et soleil voilé.

Carbonara à Viveiro.

Le cap Ortegal.

Après une escale de 5 jours à Muxia où nous avons retrouvé nos voisins de ponton d’Arzal, Patrice et Martine, nous avons rejoint, avec enfin un peu de vent, Pobra do Caraminal dans la ria d’Arosa puis Combarro au fond de la ria de Pontevedra. Ensuite nous avons mis le cap sur le Portugal, avec une escale au mouillage de Barra, à l’entrée nord de la ria de Vigo. Pour cette étape, nous avons récupéré un bon flux de Nord qui nous a emmené jusqu’à Povoa de Varzim.

En route vers le Portugal.

Nous sommes donc à Povoa de Varzim pour encore quelques jours avant de partir vers Lisbonne. Nous profitons de cette escale prolongée pour effectuer quelques réglages et travaux d’entretien, et réaliser, au titre de l’intégration culturelle, toutes les recettes de morue qui figurent dans le livre que l’on nous a offert à Noël dernier.

Bacalhau com todos

Bacalhau à bràs.

Bien évidemment, une visite de Porto est également prévue.

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