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Lisbonne (Lisboa)

Publié le 1 novembre 2017

Les tramways sont emblématiques de Lisbonne, mais les grues le pourraient être tout autant, tant elles sont omniprésentes dans la ville. Donc, à Lisbonne, il faut un appareil photo pour photographier les tramways et un logiciel de retouche pour éliminer les grues. La présence de celles-ci est due au boum touristique et à la hausse de l’immobilier qui incite les propriétaires à rénover leurs biens pour les proposer aux étrangers (avantages fiscaux). La partie basse de la ville a été reconstruite après le tremblement de terre de 1755 et ne semble pas avoir été entretenue depuis cette époque, d’où l’état de délabrement de certains édifices.

Ce que l’on remarque dès que l’on surplomble la ville de l’une de ses collines, c’est qu’elle est ouverte sur le Tage et l’océan. Jusqu’à un passé récent, le Portugal était plus proche du Brésil et de ses colonies que de l’Europe, et plus préoccupé par le commerce maritime que par les échanges avec les pays voisins.

Le Tage, la Praça do Comércio et le quartier de Baixa vue du château São Jorge.

La Praça do Comércio.

Tramways Praça do Comércio.

Le Tage vu de la Praça do Comércio (à marée basse).

Derrière la Praça do Comércio se trouve le quartier de  la Baixa. Comme la place, ce quartier a été reconstruit après le tremblement de terre de 1755 sur les plans en damier du Marquis de Pombal. Avec ses larges avenues et ses immeubles classiques, ce quartier constitue un ensemble homogène, représentatif de l’urbanisme de l’Europe des Lumières (style pombalin).

De la Baixa, on peut accéder aux quartiers du Chiado et du Bairro Alto par l’élevador de Santa Justa.

 

Vue de la Baixa et du château São Jorge depuis la colline du Chiado.

Place de quartier dans le Chiado.

Tramway Praça Camões.

Elevador da Bica (Chiado).

Elevadores da Gloria (Bairro Alto).

Colline et quartier de Graça vu du château São Jorge.

La Cathédrale fortifiée (Sé Patriarcal) à flanc de colline, dans le quartier de l’Alfama.

 

Et puis bien sûr, Lisbonne c’est aussi le quartier excentré de Belem avec le Mosteiro dos Jéronimos (Monastère des Hiéronymites), édifié grâce à l’afflux des richesses venues du nouveau monde et dont les ornements caractérisent le style manuélin. Avec la Torre de Belém, il symbolise la grandeur du Portugal au siècle des grandes découvertes.

 

 

 

A l’origine, la tour était située au milieu du fleuve, mais le raz de marée consécutif au tremblement de terre de 1755 a modifié le cours de celui-ci et la tour est maintenant accessible depuis la rive nord.

Dans ce quartier, on trouve également le Padrão* des Descobrimentos (monument des découvreurs), édifié en 1960 pour commémorer le 500ème anniversaire de la mort d’Henri le Navigateur** (à la proue du monument avec une caravelle dans les mains). Pour l’anecdote, les opposants au régime salazariste avaient surnommé ce monument néorealiste: « Poussez pas derrière ».

 

 

Si Lisbonne n’avait pas connu de programme d’urbanisme depuis la reconstruction consécutive au tremblement de terre du 18ème siècle, l’exposition universelle de 1998 a été l’occasion de la réhabilitation du quartier Est de la ville, devenu « Parque das Nações ».

 

 

Le pont Vasco de Gama, construit pour l’expo 98, enjambe le Tage sur 18 Kms.

 

* Padrão: Pilier en pierre que les navigateurs portugais érigaient pour marquer l’emplacement des terres découvertes

** L’Infant Henri n’a navigué qu’une seule fois, pour se rendre et prendre Ceuta, mais ce surnom lui a été donné pour honorer son implication et son rôle de mécène dans les expéditions maritimes.

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