Les Grenadines
Publié le 6 mars 2018Nous voilà de retour au Marin (au mouillage de Ste Anne) après deux semaines dans les Grenadines (archipel situé entre les iles de St Vincent et Grenade). En fait, nous voulions descendre jusqu’à Grenade, mais l’état de la mer et le fort vent de Nord-Est (qu’il aurait fallu remonter) nous ont incité à nous arrêter à Carriacou, au mouillage de Tyrell Bay.
Cette baie a la particularité d’être contiguë à une magnifique mangrove qui constitue un excellent trou à cyclone, mais les épaves qui l’encombrent semble prouver que la sécurité n’y est pas absolue.
Hormis la promenade en annexe dans celle-ci, nous garderons de Carriacou le souvenir d’un personnel administratif odieux. Nous sommes ensuite remontés sur l’ile d’Union, au mouillage de Clifton, afin de faire les formalités d’entrée sur le territoire de St Vincent.
Là, le personnel était plus avenant, mais la douanière, en plus des taxes obligatoires, nous a délesté de 10US$ pour son église (nous ne doutons pas que cette bonne action nous sera un jour comptée). Nous sommes ensuite passés sur l’ile de Mayreau, pour un mouillage à Saline Bay devant la plage bordée d’une belle cocoteraie, avant de nous rendre aux Tobago Cays.
Là, malgré le nombre pléthorique de bateaux qui dénature totalement ce site magnifique, nous avons pu mouiller (nous aussi) pour une nuit derrière la barrière de Corail.
Cette zone est une réserve protégée, notamment pour les tortues, mais les rangers semblent plus préoccupés par le prélèvement des taxes de stationnement que par la protection de l’environnement.
De Mayreau, nous sommes remontés sur Bequia afin de mouiller dans Admiralty Bay, devant Port Elisabeth.
Le petit village à l’ambiance Rasta est agréable et on peut monter jusqu’au « Fort » Hamilton qui domine la baie.*
Comme la brise était bien établie, au secteur NE, pour le plaisir de la voile et pour tester notre régulateur d’allure qui fonctionne enfin, nous sommes retournés sur Mayreau en espérant mouiller à Salt Whistle Bay, au nord de l’ile, mais à notre arrivée, elle était saturée de catamarans et nous n’avons pas pu profiter de sa plage bordée de cocotiers. Retour sur Béquia le lendemain puis cap sur La Martinique en longeant les côtes de St Vincent et de Ste Lucie. Alors que depuis cinq semaines, le vent soufflait, parfois avec force, de secteur NE, il nous a fait totalement défaut pour le retour, que nous avons du faire au moteur, avec quelques épisodes de pluie battante.
Les 2 pitons de Ste Lucie
Les mêmes, quelques instants plus tard.
Petite plage avec cocoteraie sur la côte de St Vincent.
En conclusion, les îles sont magnifiques et la zone est un terrain de jeu idéal pour la voile, mais le sentiment de n’être considéré que comme un « vieux blanc riche » qu’il faut plumer rend les rapports humains détestables (l’attitude parfois pressante des « boat boys » à chaque mouillage participe à cette impression).