Les Açores 1 – (Florès et Faial)

Quand on connait les Antilles, on peut affirmer que les Açores sont les îles les plus attachantes de l’Atlantique. Première île sur le parcours en venant des Caraïbes: Florès. Nous l’avions ignorée lors de nos précédents passages aux Açores car,située à 130 milles à l’Ouest des îles du groupe centrale et n’offrant qu’un abri aléatoire (port exigu et zone de mouillage réduite et houleuse), nous avions jugé que le jeu n’en valait pas la chandelle. Nous avons donc profité de l’occasion pour visiter cette île épargnée par le tourisme. En cette saison, les seuls visiteurs sont les équipages des quelques voiliers de passage et il règne sur l’île une atmosphère paisible.

Lors de notre balade dans l’île (avec Marc et Max du voilier BLACK BUSH), nous avons pu admirer les nombreuses cascades et les lacs sertis dans son relief tourmenté. Malheureusement, étant un peu tôt en saison, les hortensias n’avaient pas encore explosés et le plafond nuageux empêchait le soleil de faire éclater les couleurs de la végétation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Île de Corvo vue depuis la côte nord de Florès.

Anecdote: Nous avons croisé la route du voilier BLACK BUSH au milieu de l’Atlantique et parcouru, bord à bord près de 1500 Nm. Nous avons régulièrement communiqué par VHF ( infos météo, options de route et vie à bord), puis arrivés à Florès, nous avons sympathisé autour d’un repas et visité l’île ensemble. Après 3 jours, comme nous échangions des fichiers informatiques, j’ai donné mes coordonnées à Marc et nous nous sommes rendus compte que nous avions été, les mêmes années (1971, 1972 et 1973), élèves dans la même classe du même lycée. L’expression consacrée est: Le monde est petit ma bonne dame!

BLACK BUSH au port de Lajes – Florès.

Après quelques jours, nous avons mis le cap sur Horta (île de Faial). Nous y avons retrouvé de nombreux bateaux rentrant des Caraïbes ou d’un tour du monde, et sacrifié à l’usage qui consiste à laisser une trace graphique de son passage sur l’une des jetées.

 

 

Le Monte Pico, vue d’Horta.

Nous sommes restés quelques jours à quai, à couple sur 3 ou 4 rangs, partiellement occupés à remettre en état le régulateur d’allure et un chandelier endommagés lors d’une manoeuvre par un bateau à couple. C’est donc sans regret que nous avons quitté l’encombrement du port d’Horta pour nous diriger vers l’île de Sao Jorge.