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Electronique et informatique de bord

Publié le 29 juin 2017

Bien que le bateau date de 1987, les équipements de navigation sont conformes au standard actuel, sans excès.

Les instruments de base, à savoir, le loch-speedomètre, la girouette-anémomètre et le sondeur sont des modèles basiques de marque AdvanSea. Disposés dans le cockpit,  ils ont une sortie NMEA qui permet de récupérer les datas sur l’informatique du bord.

Pour le positionnement et la sécurité, on trouve à bord un GPS Furuno, un transpondeur AIS et un Mer-Veille (récepteur d’écho radar). Celui-ci n’est réellement utilisable qu’au large, mais il est vraiment efficace pour prévenir les abordages avec les cargos.

La VHF Navicom  intègre un récepteur AIS. Ce sont ses données que nous utilisons sur le traceur car l’antenne de la VHF fixée à 20 mètres (en tête de mât) offre une meilleure réception que l’antenne de l’AIS montée à 3.50 mètres sur le mâtereau arrière. Ainsi, l’AIS (Transpondeur) ne fonctionne qu’en émission, pour une portée théorique de l’ordre de 15 milles, alors que l’on repère les cibles par l’antenne VHF à partir de 25 milles.

Concernant la météo, le récepteur Navtex Nasa permet de collecter les bulletins à court terme (24h-48 h) et les Avurnav. Comme on reçoit les stations jusqu’à 250 milles au large, ces bulletins sont une aide précieuse quand on navigue au large des côtes à l’étranger.  Nous avons également un émetteur-récepteur BLU Icom pour capter les cartes météo (fac-similé) au large. Celui-ci, récupéré alors qu’il prenait le chemin de la poubelle, ne fonctionne plus en émission mais permet une recherche fine des stations émettrices. Pour la détection des grains, de nuit, un radar aurait sans doute présenté un intérêt, mais cet équipement ne nous est pas apparu indispensable.

L’époque où les coins « navigation » des voiliers de croisière ressemblaient à des cockpits de Boeing est révolue. L’informatique permet de rassembler toutes les informations utiles à la navigation sur un écran.

Sur CARBONARA, l’informatique se résume à un micro-ordinateur Minix avec les logiciels de navigation Noé et Open CPN. Les cartes CM93 pour Open manquant de précision et ayant pu constater que dans certaines zones le positionnement était aléatoire, nous utilisons les cartes C-Map avec Noé pour les atterrissages.

Un ami passionné d’électronique (Michel) a conçu un émetteur Bluetooth qui récupère les datas du transpondeur AIS (GPS et cibles) pour une transmission vers une tablette, un ordinateur portable ou même l’ordinateur de bord (en cas de panne du GPS ou de la VHF). Avec cet accessoire, les moyens de navigation sont redondants.

Enfin, pour collecter l’information météo lors des traversées, pour la sécurité et l’optimisation de la route, nous venons d’installer un téléphone satellite Iridium. Celui-ci permettra également la communication par mail avec nos proches et, accessoirement, d’actualiser quotidiennement notre position sur ce blog.

Le pilote automatique est un Raymarine avec vérin électrique. Il n’est pas connecté aux logiciels de navigation mais reçoit les infos de la girouette pour pouvoir être utilisé en mode « vent ».

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