Derniers préparatifs
Publié le 9 janvier 2018Voilà, nous y sommes. Le départ pour la Transat est prévu pour demain, Mercredi 10 Janvier. D’après les fichiers météo, le vent semble vouloir être faible, de secteur NNE, les deux premiers jours car une vaste zone de haute pression englobe actuellement les Canaries. Les jours suivants, nous devrions profiter d’un flux de NE modéré (15 à 25 Nds). A priori, nous allons d’abord faire route vers un point situé à environ 300 milles au NW des iles du Cap-Vert avant de mettre le cap sur la Martinique. Nous pensons mettre une vingtaine de jours pour cette traversée de 2700 milles.
Les petits soucis mécaniques ont été résolus. L’anémomètre, dont l’aérien était grippé, indique à nouveau la vitesse du vent. Le compte-tours fonctionne (le fil W de l’alternateur s’était déconnecté) ainsi que le préchauffage du moteur, dont les contacts du relai (positif) d’alimentation des bougies étaient oxydés. J’ai approvisionné des drosses plus rigides pour le régulateur d’allure, afin qu’elles ne se détendent plus et que la transmission à la barre conserve sa tension. Corinne a de nouvelles lunettes.
Comme la route vers les Antilles se fera au portant, afin d’éviter que notre Grand-voile (récente) ne souffre du raguage contre le gréement, nous l’avons remplacé par l’ancienne GV que j’avais fait couper sous le 1er ris. Ainsi, la voilure sera déjà réduite d’un degré pour saluer les grains, sans que cela affecte vraiment la vitesse du bateau. En fait, nous comptons d’avantage sur les voiles d’avant (génois et trinquette) qui peuvent toutes deux être tangonnées, et éventuellement sur le spi et le genaker.
Concernant l’avitaillement, la plus grande partie avait été approvisionnée lors de l’escale prolongée de Lisbonne, et les produits frais, achetés sur place, devraient nous permettre d’échapper au scorbut qui frappait les équipages quand la traversée durait plus de 3 mois. Pour l’eau, en plus des 600 litres des réservoirs (dont la qualité gustative est moyenne), nous embarquons 50 bouteilles (1.5 litre).
Sur cette route, les Alizés sont le carburant essentiel, mais, avec 300 litres de gazole, nous avons une autonomie moteur de l’ordre de 600 milles.
Donc, prochains articles dans quelques semaines. Pour info, pendant la traversée, nous ferons en sorte que la carte de notre position (à 12h TU) soit à jour chaque soir (heure française).
Bon vent
Régalez vous avec les alizés
Se you soon
Didier
« Carbonara » est fin prêt, alors bon vent et bonne transat les amis…
Emmanuelle et Bruno