Fuerteventura – Gran Tarajal
Publié le 3 octobre 2019Une petite journée de navigation, vent arrière de l’ordre de 20 Nds, et nous voici à Gran Tarajal sur l’île de Fuerteventura. Depuis la mer, hormis la ville de Puerto del Rosario et son immense aéroport, les complexes hôteliers et l’obscènité verdoyante de leurs golfs,l’île apparaît peu densément peuplée et aride.
Gran Tarajal est une petite ville espagnole (avec ferreteria), à l’écart des zones d’ « urbanizacion » germanique et son petit port semble correctement abrité sur cette partie de la côte sous le vent.
Une petite balade dans l’île (en voiture de location) nous permet de confirmer son caractère désertique et, à contrario, de constater l’effet bénéfique de l’intervention de César Manrique* sur l’aménagement de l’île de Lanzarote. En effet, sur Lanzarote, les sites touristiques sont mieux intégrés et l’habitat est plus homogène.
Le relief de Fuerteventura est moins accentué que celui des autres îles (sans doute du fait de l’érosion car elle est plus ancienne que les autres) et ses vastes étendues dunaires (sable apporté par les vents depuis l’Afrique) lui confère un caractère particulier.
Au centre de l’île, le petit village de Betancuria (ancienne capitale de l’île) a un charme certain et les miradores offrent de beaux points de vue sur les vallées désertes.
Ermitage de la Virgen de la Peña.
Sur la côte ouest, exposée au vent et à la houle, l’érosion a creusé des cavernes dans les falaises de lave près du village d’Ajuy.
Tout au sud de l’île, le petit village de Puertito de la Cruz marque la pointe extrême de la zone désertique du parque natural de Jandia. Pour l’anecdote, cette zone fut le lieu de tournage de certaines scènes de « star wars ».
Lors de notre descente le long des côtes de Fuerteventura, comme les conditions étaient favorables (vitesse supérieure à 6 Nds et mer formé), nous avons mis une ligne de traîne et pris un thon. Nous pêchons toujours avec la même ligne et le même leurre (un petit poulpe bleu) depuis des années, avec succès, mais nous ne ramenons que des thons. Nous avons décidé qu’il fallait que ça change et nous nous sommes équipés de leurres aux couleurs plus chatoyantes, qui devraient être du goût des daurades coryphènes. A suivre.
De plus, conscients du peu d’intêret de nos vidéos, de leur qualité médiocre et de leur faible contenu, nous avons décidé de réagir. A suivre.
* Cesar Manrique est un artiste natif de Lanzarote qui a consacré une partie de sa vie à défendre son île et à faire en sorte de préserver ses paysages, notamment par un urbanisme raisonné.
Belle progression…
Avec un petit ceviche de thon, ça fait envie !
Salut les amis, on voit que vous maîtrisez la partie gastronomique de la culture péruvienne.