Déconvenue
Publié le 17 juillet 2017Pour le symbole, tout y était. Départ d’Arzal le14 Juillet, descente de la Vilaine et cap sur Viveiro. La météo s’annonçait favorable sur les deux premiers tiers de la route (WNW 15 Nds puis NE 10/20 Nds ensuite) avec un renforcement jusqu’à 30 nds d’Est sur la côte Espagnole. Malheureusement, après 50 milles d’une navigation agréable au bon plein, alors que Belle-Ile avait disparu à l’horizon, au moment d’enclencher le pilote automatique, nous avons constaté qu’il était incapable de tenir le cap (jusque là, nous avions fait des essais avec le régulateur d’allure afin de définir des réglages qui doivent encore être améliorés). Comme nous avons déjà eu ce type de problème, alors provoqué par l’arrachage partiel des fixations du bloc moteur ou de la rotule sur le secteur, nous sommes allés contrôler la transmission du pilote et n’avons rien noté d’anormal à ce niveau. Par contre, nous avons remarqué que la mèche du safran avait un jeu important, et plus inquiétant, que le tube de jaumière bougeait légèrement laissant apparaître une fissure qui s’ouvrait et se refermait au gré de la houle.
Donc, comme il était hors de question de partir pour une longue navigation avec ce type d’avarie et que les conditions pouvaient s’avérer musclées dès le lendemain soir, nous avons décidé de faire demi-tour et de rentrer sur Arzal afin de réparer en territoire connu. Voilà, le moral est un peu atteint mais nous espérons repartir avant la fin du mois.
Retour sur l’estuaire de la Vilaine, sous voile réduite, afin de réduire la vitesse et éviter l’échouage avant la mi-marée.
C’est mieux comme ça. Tu vois pas Leo en mer sans pilote automatique… Déjà qu’il a la réputation de pas aimer l’eau… Amitiés. Lulue&Jacques
Merci de vous intéresser au sort de Léo. Il sait maintenant, que dans les moments difficiles, sur terre, on pense à lui.