Combarro – Povoa de Varzim
Publié le 3 septembre 2017Le 25 Août, départ de Combarro vers la ria d’Aldan. Cette petite ria ne présente pas vraiment d’intérêt et comme elle est ouverte au Nord,on l’évite souvent pour rejoindre des mouillages plus protégés. Comme le temps est calme, c’est l’occasion d’y aller et nous y restons 2 jours avant de rejoindre le joli mouillage de la baie de Barra, à l’entrée nord de la ria de Vigo. Le lendemain (29 Août) nous rallions le mouillage devant le port de Baiona, au sud de la Ria
Baiona est une jolie ville avec ses ruelles animées et sa promenade autour du Monte Real. Son histoire est riche et la réplique de La Pinta, amarrée dans le port, rappelle que la première caravelle de l’expédition de Christophe Colomb (commandée par Pinzon) aborda ici à son retour des Amériques (les Indes occidentales d’alors).
Baiona est notre dernier mouillage car la côte portugaise, jusqu’à Lisbonne, est exposée à la houle et sans abri naturel.
Le 30 Août, les fichiers annonçant un vent de secteur Nord de l’ordre de 15 Nds, nous décidons de rejoindre un port au nord de Porto (Povoa ou Lexoes). Près de la côte, le vent n’est pas au rendez-vous et nous sommes contraints d’effectuer la première moitié du parcours au moteur avant qu’il ne se lève.
Au large de la côte portugaise, entre les casiers des pécheurs.
En soirée, nous nous amarrons dans la marina de Povoa de Varzim.Hormis son nom exotique, Povoa de Varzim, hésitant entre station balnéaire et cité-dortoir (Porto, relié par métro, est à 25 kms), ne présente pas, au premier abord, d’attrait particulier. Toutefois, nous décidons d’y rester une vingtaine de jours, car, comme nous devrons rester à Lisbonne jusqu’au 15 Novembre (un autre impératif), il n’y a pas lieu de se précipiter. De plus, le temps est au grand beau et nos balades dans Povoa nous permettront, au final, de trouver quelque intérêt à la ville.
Praça do Almada
Igreja Matriz
Igreja Matriz (intérieur)
Igreja Nossa Senhora das Dores
Igreja da Lapa
Sur la grande jetée du port de pêche, des azulejos évoquent le passé de la ville et notamment les événements de son histoire maritime.
La marina* est accueillante, facilement accessible, mais relativement loin du centre ville. Autre inconvénient, alors que la marina est propre et sécurisée (accès aux pontons par reconnaissance digitale), il faut traverser un terrain vague un peu glauque (avec croix, fleurs en plastique et photos des personnes décédées là) pour rejoindre la promenade qui mène à la ville. Malgré tout, c’est une escale agréable et intéressante près de Porto car il y a toujours de la place (ce qui n’est pas toujours le cas à Lexoes) et le tarif est intéressant. Cet aspect est d’ailleurs pris en compte par de nombreux plaisanciers qui désarment et mettent leur bateau à terre pour l’hivernage.
* Info pratique: Tarif pour Carbonara: 23€/nuit ou 245€/mois (Septembre 2017)