Carénage

Le départ approche, c’est donc le moment de mettre la touche finale à la préparation du bateau, à savoir le carénage. Comme il a  été régulièrement entretenu au cours des dernières années, il s’agit principalement d’appliquer l’antifouling sur la carène et de passer les oeuvres mortes à l’acide oxalique (sel d’oseille) pour faire disparaitre la coloration jaune qui teinte le gelcoat près de l’étrave. Cette coloration est sans doute due au fait que le bateau hiverne à flot sur la Vilaine et que le gelcoat a perdu de ses propriétés au fil des ans .

La mise à terre doit également permettre d’éclaircir un problème de barre car nous avons noté, lors de notre retour des Açores l’an passé, que la barre présentait  un léger point dur à la rotation.

Dès la mise à terre, nous avons constaté que le safran était descendu et qu’il était maintenu en butée sur la crapaudine. Le point dur ressenti était visiblement consécutif au frottement du safran sur celle-ci.

En nous glissant sous le cockpit (zone peu accessible), nous avons relevé que le safran était maintenu verticalement par une simple bague (constituée de deux éléments vissés et serrés sur la mèche de safran) et que celle-ci avait glissé car deux des vis n’étaient plus bloquées..

Comme ce système de blocage est notoirement insuffisant, compte tenu du poids propre du safran et des efforts subis par celui-ci, nous avons fait tarauder l’un des éléments de la bague afin d’y fixer une vis pointeau dont l’extrémité viendra s’engager dans un logement pratiqué sur la mèche. Ainsi, le safran ne devrait plus pouvoir glisser (à contrôler lors des prochains mois).

Donc, après divers petits travaux et quelques coups de pinceau (rouleau), CARBONARA est prêt à retrouver son élément. Il est à noter que s’il y a un moment ou un bateau est toujours trop grand, c’est bien au moment du carénage (et quand il faut payer la place de port).